Maison | Maturi Paul
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Maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Angles-sur-l'Anglin

La maison est clairement identifiable sur l'ancien cadastre de 1826. D'après le plan, l'habitation est divisée en deux parcelles, dont celle du n°37 de la rue Saint-Jean, qui était originellement associée à l'actuel n°35 de la même rue.

En se basant sur l'observation des parties les plus anciennes du bâtiment, l'ensemble pourrait dater de la fin du Moyen-Âge, entre le 15e et le début du 16e siècle. Les bâtiments ont ensuite subi plusieurs transformations aux siècles suivants, notamment au 18e, au 19e et au 20e siècle.

Périodes

Principale : limite 15e siècle 16e siècle (incertitude)

Principale : 18e siècle (incertitude)

Principale : 19e siècle

Secondaire : 20e siècle
Auteurs Auteur : auteur inconnu
,

La maison est située en bord de voie sur la rue Saint-Jean. Elle est bâti sur quatre niveaux, dont un sous-sol, un rez-de-chaussée, un étage carré et des combles à surcroît. Elle est construite en moellons de pierre calcaire, enduits au mélange de chaux et de sable.

La façade principale de la maison est orientée vers le sud, du côté de la rue Saint-Jean. Au rez-de-chaussée, elle présente sept ouvertures, dont quatre fenêtres et trois portes, en contant celle qui mène au sous-sol. L'une des fenêtres, située la plus à gauche de la façade, pourrait être une ancienne porte murée. Les deux portes d'entrées sont située légèrement plus haut que le niveau de la rue et sont donc précédées de deux marches chacune.

À l'étage de la façade sud, quatre fenêtres éclairent ce niveau. Une fenêtre plus petite, à droite de l'étage, a été murée à une époque inconnue. Elle est située au droit d'une longue moulure, saillante et horizontale, qui pourrait être le reste d'un cordon décoratif pour marquer le niveau, ou un ancien appui de fenêtre.

Toutes les ouvertures de l'élévation sud sont couvertes par des linteaux droits monolithes, à l'exception de la porte de la descente de cave et une fenêtre du rez-de-chaussée. Ces dernières sont couvertes, respectivement, par un arc en plein cintre chanfreiné et par un linteau monolithe formant un arc segmentaire.

L'élévation nord de la maison donne en partie, sur une arrière cour délimitée par des dépendances. Cette partie du logement est couverte par un toit à croupes. Le rez-de-chaussée est ouvert sur l'extérieur par une porte, à gauche de la façade, et une fenêtre à droite. Le milieu est occupé par un escalier droit, placé perpendiculairement à la façade, qui mène à une porte à l'étage. Ce dernier est aussi éclairé par une fenêtre. Le comble à surcroît est signalé par une ouverture placée légèrement sous la rive du toit. Seule la porte du rez-de-chaussée est couverte par un linteau monolithe droit. Le reste des baies est couverte par un linteau de même type, mais en bois.

Le sous-sol servait auparavant de cave. On y accède par la porte située sur l'élévation sud.

La propriété possède aussi plusieurs dépendances. La grange, située à l'ouest de l'ensemble, aurait pu être une habitation avant d'être affectée à son rôle actuel. Sur son élévation ouest, une fenêtre est couverte linteau monolithe formant un arc segmentaire. À l'étage, une autre fenêtre, à l'encadrement chanfreiné, a été largement remaniée : il devait s'agir d'une fenêtre à traverse du 16e ou du 17e siècle, dont le linteau en pierre a été remplacé par un linteau et la traverse retirée. L'espace laissé vide dans les piédroits a été comblé par du béton. Le rez-de-chaussée est ouvert sur la rue par une grande porte charretière couverte par un linteau en bois. À l'arrière de la grange, donnant sur la cour, une grande porte a été percée et maçonnée en béton.

L'autre dépendance forme un plan en « L » et se situe dans la partie nord de l’îlot. Les deux ailes sont construites en moellons calcaires enduits d'un mélange de chaux et de sable. Elles sont pourvues de toits à long pans recouverts de tuiles plates. À la jonction des deux ailes, dans la cour, un escalier droit permet d’accéder aux combles pour le stockage du foin et des denrées. L'aile orientée nord-sud est ouverte par une porte au rez-de-chaussée, dont les piédroits sont chanfreinés. Elle est couverte par un linteau en bois. L'aile orientée est-ouest est ouverte par deux portes au rez-de-chaussée, dont l'une est couverte d'un linteau monolithe droit en pierre, et dont les piédroits sont aussi chanfreinés. L'autre porte est couverte d'un linteau en bois. L'angle sud-ouest de cette aile présente la particularité d'être arrondi, comme l'angle de l'habitation visible à l'intérieur de la grange. Ils indiquent l’ancienneté des constructions, qui pourraient ainsi remonter à la limite entre le 15e et le 16e siècle.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire marbrier

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit
Toits
  1. tuile plate
Étages

sous-sol, 2 étages carrés, comble à surcroît

Couvrements
  1. charpente en bois apparente
Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans
Escaliers

  1. Emplacement : escalier dans-oeuvre

    Forme : escalier tournant

    Structure : en charpente

  2. Emplacement : escalier de distribution extérieur

    Forme : escalier droit

    Structure : en maçonnerie
Typologie
  1. en bordure de voie

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Angles-sur-l'Anglin , 37, 39 rue Saint-Jean

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 1826 F1 228, 229, 230 , 2014 AB 762, 763, 180, 181, 184

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